La jeune femme originaire de Ste-Anne de Madawaska effectue un stage de six mois à Marseille, en France, dans le cadre de son doctorat en sciences de la vie. Sur sa page Facebook, elle décrit son malaise et sa gêne de parler sa langue maternelle lors de son séjour.
Elle juge son français en décalage avec celui parlé de l’autre côté de l’océan. « J’ai honte de ma langue », écrivait Roxann Guerrette avant de préciser qu’elle n’avait pas honte de sa langue, mais qu’elle avait cherché, par ce mot, à provoquer un débat.