Détentrice d’un doctorat à l’issue de la présentation de sa thèse au public le 22 février et de l’évaluation académique qui a suivi, sa recherche a démontré que les parents non francophones se sentent délaissés par le système, moins bien informés que les parents francophones, et que pour cette raison, leur degré de participation à la vie scolaire de leur enfant n’est pas au niveau qu’ils le souhaiteraient.
À plusieurs reprises pendant son exposé, Mary MacPhee a rappelé que la Commission scolaire de langue française avait ouvert ses portes aux enfants de parents non-ayants droit, et pour ainsi dire non francophones. De surcroît, des facteurs comme l’immigration et l’exogamie contribuent à augmenter la proportion de parents non francophones et aussi d’élèves non francophones, à leur arrivée dans une école française.